Se déplacer à Cuba

23 Janvier 2014 , Rédigé par equateuretperou

Pour notre compte, nous avons choisi de passer d’une ville à l’autre en bus. Ce sont des bus pour touristes, modernes, confortables, à l’heure, qu’il faut réserver 1 ou 2 jours à l’avance. Ils sont probablement de fabrication chinoise. En tout cas pas de bus européens comme on en a vus partout en Amérique latine.

Nous avons rencontré des français qui avaient choisi de louer une voiture. C’est avec plus ou moins de bonheur. Certains sont tombés en panne, pourtant il n’y a pas que les belles américaines. On trouve des voitures françaises, Peugeot avec des modèles un peu anciens et Renault avec un modèle récent qu’on ne connait pas en Europe et puis des modèles asiatiques dont une marque inconnue, peut-être chinoise. Donc ces français motorisés ont parfois du mal à trouver leur chemin parce qu’il y a très peu de panneaux indicateurs. Ils demandent leur route à des auto-stoppeurs cubains qui vont de leur campagne à un village. Les plus optimistes disent qu’ils font ainsi de belles rencontres et voyagent aisément, les plus pessimistes disent que ces auto-stoppeurs ne leur indique pas la route désirée mais qu’ils se font conduire là où ils veulent aller et leur font faire plein de détours.

Nous avons utilisé divers moyens de transport, pour aller à l’hôtel, sur une plage, au terminal de bus… Dans une belle américaine, nous avons vu le conducteur de taxi lancer le démarreur en utilisant deux fils qui pendaient et un petit bout de ferraille. Quand je lui ai fait remarquer que c’était un peu compliqué, il a rétorqué que c’était « muy facile »

En revenant d’une plage le taxi est tombé en panne. : plus de moteur, plus de radio (qui marche toujours dans un taxi). Le chauffeur a ouvert le capot, bricolé des fils, rien. Un autre taxi s’est arrêté et notre chauffeur nous a confié à l’autre taxi qui nous a conduits là où on voulait sans rien nous demander.

Nous avons aussi testé les transports en commun. C’est une aventure ; On est plus qu’entassé comme des sardines dans un bus qui tient avec des bouts de fil de fer. Le plancher est éventré, les sièges en ferraille… Le moteur va bien tandis qu’ il n’y a plus aucun instrument sur le tableau de bord qui indique quoique ce soit.

Les bus touristiques sont assez chers par contre les bus pour les nationaux ne coûtent pratiquement rien. Pour aller à la plage distante de 20 kms nous avons payé 4 centimes d’euros en bus national, alors qu’ en taxi nous avons payé 16€ ce qui n’est pas une somme monstrueuse pour nous.