Anecdotes cubaines !
Il nous est souvent arrivé de ne pas voir une marche, un trou… Beaucoup de routes n’ont pas vu de goudron depuis de longues années, alors les trottoirs ! Nous avons rencontré un couple de français. La dame, nez en l’air pour regarder les façades n’a pas vu qu’il manquait une plaque d’égout au milieu de ce même trottoir. Elle y a disparu dedans !Bilan deux courts séjours à l’hôpital et de gros soucis pour marcher.
Il existe un mot à connaître impérativement : « ultima ». On peut traduire par dernier. La première fois où nous avons voulu changer de l’argent dans une banque, comme à notre habitude, on a poussé la porte de la banque. On s’est fait refouler par l’agent de garde qui nous a invité à prendre la queue dehors, file de gens qui n’avait pas attiré notre attention … et pour savoir derrière qui on passe, on demande qui est ultima, et à notre tour on devient ultima !
Bien qu’on soit ici dans un régime très policier (la surveillance est discrète mais réelle nous dit-on), il y a des réglementations qui ne sont pas suivies. Il en est ainsi pour les combats de coqs. Un matin, nous sommes passés dans une rue et, surprise il y avait 7 beaux coqs attachés par un fil, séparés les uns des autres qui prenaient le soleil, sous la surveillance de leur propriétaire. Il nous a présenté son écurie de combattants. Voici le plus titré. Il n’a jamais perdu de combat qui peut aller jusqu’à la mort. Les coqs sont rasés, non par beauté mais pour être moins vulnérable.
Je suis allé chez le coiffeur. Voici avant ensuite je me suis presque retrouvé comme le coq !
On vous a déjà dit que la musique était culturelle ici. Ils ont même importé les chanteurs de Mexico pour pousser la canzonetta dans les parcs !
On finit par ne plus les voir tellement il y en, des grands, des plus petits, sur les murs, sur de grands panneaux plantés sur des ronds points. Il y en a partout. Ce sont les slogans gouvernementaux qui souvent font référence au Che. Et bla, bla, bla…