De Matara

notre intallation

Nous reprenons le chemin de Colombo par de grands sauts de puces le long de la côte sud. Destination Matara à 30 km. Nous avons décidé de prendre un tuk-tuk pour ne pas se livrer au bon vouloir des chauffeurs de bus, d’autant plus que notre départ et notre arrivée se feraient en dehors des gares routières où il est plus facile de se repérer.

C’est fou ce que ces petits tuk-tuk peuvent contenir. Il y a de la place pour nos valises et nous sommes même à l’aise.

Seul incident sur la route, il y a une manifestation contre le président de la république. Notre conducteur nous explique que les gens ne l’aiment pas, ce que nous savions déjà. Des élections sont prévues le mois prochain. Nous faisons un grand détour par de toutes petites routes. Petites maisons, plantations et forêt, et difficultés de croisement.

Le conducteur se montre très agréable. Il s’arrête même pour nous faire prendre des photos. Mais, vous vous y attendez c’est un temple qu’il nous montre, et un temple riche puisqu’il peut entretenir deux éléphants. De vrais éléphants qui participent aussi à la vie du temple.

Arrivés à l’hôtel, déception ! Nous avions retenu via internet. Cette fois, tout était trompeur. Nous sommes repartis, bien contents d’avoir notre tuk-tuk et nous avons cherché un autre hébergement. Tout près, nous avons trouvé quelque chose de bien, vraiment les pieds dans l’eau. La chambre est à moins de 10 m de l’océan.

départ en tuk-tuk; manif (ce n'est pas la Bastille!

plage publique

Par contre c’est totalement différent. Nous avons quitté une belle plage tropicale pour nous retrouver dans une zone un peu plus urbanisée, où la mer est très calme parce que protégée par une petite barrière de corail. A quelques centaine de mètres, il y a une plage publique fréquentée par la population locale qui vient en foule, même de loin parce que la plage n’est pas dangereuse et parce qu’aujourd’hui c’est dimanche. Les bus arrivent des villages le matin, stationnent sur la plage et repartent le soir. C’est la fête. Nous sommes allés faire les curieux, mais nous ne nous sommes pas baignés là. Nous serions passés pour des extra terrestres : Yvette en bikini, nageant comme une sirène alors que tous semblaient nager comme des pierres.

Depuis Tissa, nous sommes dans la région où le tsunami de 2004 a été fort et a fait de nombreuses victimes. Les gens nous en parlent. Des destructions, des victimes …On racontera cela.

plage publique, jour de fête !

Comments

[Anne Chardon]

Toujours super votre voyage !! Chez nous, tout va bien , ça y est une semaine recommence … toujours dur le lundi ….
Bisous de nous 4